dimanche 3 février 2013

Player One - Ernest Cline



Nous sommes en l'an 2044 et le monde est véritablement devenu un endroit peu fréquentable. Plus de pétrole. Le climat est entièrement déréglé. La famine, la pauvreté et la malade n'épargnent personne.

Comme la plupart du monde, Wade Watts s'échappe de cette réalité déprimante en passant des heures sur OASIS, une immense utopie virtuelle où chacun peut devenir qui il veut, vivre, jouer, aimer sur l'un de ses dix mille planètes. Et comme la plupart du monde, Wade est obsédé par le plus grand billet de loterie de tous les temps, caché dans cette réalité alternative: James Halliday, le fondeur d'OASIS mort sans héritier, a promis que le contrôle d'OASIS - et de sa fortune massive - irait à la personne qui pourrait résoudre toutes les énigmes cachées à l'intérieur de sa création.

Depuis des années, nombreux sont ceux qui ont vainement essayé d'obtenir ce prix, ayant pour seule information que les énigmes sont basées sur l'obsession d'Halliday à propos des années 80. Et puis Wade tombe sur la solution de la première énigme. Le voilà qui se retrouve alors soudainement propulsé dans une course désespérée contre des milliers de concurrents pour l'héritage ultime, une chasse qui prendra rapidement des dimensions réelles inquiétantes, et qui changera profondément Wade et son monde.


Mon avis

Alors que 2013 vient à peine de débuter, je dois bien avouer que, en tenant Player One d'Ernest Cline entre mes mains, je pensais vraiment déjà découvrir le roman de l'année. Je ne sais pas pourquoi mais, avant même d'avoir lu une seule page, j'imaginais que j'allais adorer ce titre. Malheureusement, une fois le roman terminé, toutes mes belles pensées s'étaient envolées... Pas mal de choses m'ont dérangé durant ma lecture même si d'autres m'ont tout de même bien plu. C'est donc un avis plutôt mitigé que je vous livre aujourd'hui.

Pour commencer, j'ai eu beaucoup de mal avec les personnages, surtout avec Wade, notre jeune héros. Je ne sais pas si c'est parce qu'on est souvent face à des avatars virtuels mais je n'ai vraiment pas su m'attacher à eux. En plus, je les ai trouvés assez stéréotypés. Ils étaient tels que je m'imaginais des geeks : timides, voire asociaux, avec un physique très peu avantageux ou assez particulier. J'aurais aimé que l'auteur sorte de ce stéréotype, qu'il m'offre une vision différente des gameurs, qu'il me surprenne, tout simplement.

Ensuite, les très (très !) longues descriptions m'ont carrément refroidi. Plus d'une fois, j'ai senti que l'ennui n'était pas loin ! En plus, pour ne rien arranger, toutes les références aux années 80, mais surtout aux jeux vidéo de cette époque, ont vraiment miné ma lecture. C'est très rare, ça ne m'arrive pratiquement jamais, mais j'ai bien failli abandonner ce roman en cours de route...

Heureusement, j'ai tenu bon ! Car, malgré tout, après de nombreuses pages (200, quand même !), je suis parvenue à me laisser embarquer par l'histoire. Au départ, je pensais vraiment que l'intrigue n'aurait rien de captivant. J'avais même très peur qu'elle soit trop évidente, trop facile. Mais, je suis contente d'avoir persévérer dans ma lecture, sinon je serais passée à côté d'une quête très intéressante, parfois même fascinante.

Bref, grâce à ma ténacité, je ne garderai pas un mauvais souvenir de ma lecture de Player One ! Et même s'il n'a pas été le coup de cœur que j'attendais, je suis tout de même heureuse d'avoir suivi le jeune Wade dans sa quête. L'univers dans lequel il évolue est un univers de geek. Pour moi, c’était trop... Je ne doute pas que des gameurs se cachent parmi les lecteurs. Je suis certaine que roman d’Ernest Cline leur parlera bien plus.


 Si vous voulez un aperçu de l'univers de Player One, c'est ici qu'il faut vous rendre.




Merci aux éditions Michel Lafon pour cette aventure ! 

1 commentaire:

  1. Si je le trouve dans une VP, je me laisserai sûrement tenter.

    Je te fais pleins de bisousssssssssssssssssss <3

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